Pour toute urgence environnementale: 1 866 694-5454
Pour faire une plainte anonyme au ministère de l'environnement: https://www.environnement.gouv.qc.ca/formulaires/Plainte/form.asp
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De nombreuses espèces aquatiques sont présentes dans le bassin versant. Mais elles ne sont pas toutes envahissantes! La CARA a préparé un guide sur plusieurs des espèces qui peuvent se retrouver dans la région. C'est un bon outil à consulter pour identifier ce qui se cache dans nos lacs et rivières!
Le lavage des embarcations et accessoires pour lutter contre les espèces envahissantes
Vous pouvez consulter le Guide d'implantation de station de lavage, préparé par le RAPPEL. Celui-ci donne de nombreux exemples concrets d'implantation de station de lavage.
Vous pouvez également consulter la stratégie de gestion des plantes aquatiques exotiques envahissantes pour la région du Bas-Saint-Laurent. Très bien résumée, elle présente les différentes orientations pour empêcher, limiter ou éradiquer ces envahisseurs, et surtout comment le faire.
De nombreuses espèces exotiques envahissantes aquatiques sont présentes au Québec. Même si elles ne sont pas (encore) dans le bassin versant, il est important de les reconnaître: le plus tôt elles sont identifiées, le plus facilement elles peuvent être délogées. Pour une liste complete, avec des descriptions, photos, et les espèces qui leur ressemblent, on peut consulter le guide Plantes aquatiques et autres organismes des lacs de Lanaudière, préparé par la CARA.
Pêches et Océans Canada (MPO) a préparé une page dédiée aux espèces aquatiques envahissantes. Qu'elles soient en eau douce ou en eau salée, comment les reconnaître, quoi faire pour éviter de les propager, comment laver son embarcation: tout y est:
https://www.qc.dfo-mpo.gc.ca/fr/especes-aquatiques-envahissantes
Pour bien laver son embarcation (et ses accessoires), on peut consulter la série de vidéos produites par Ozero. Bien que les stations de lavage soient toutes différentes, le principe reste le même:
https://www.youtube.com/playlist?list=PLpAssF_y3r-ChFks57OG3qHdmpeHQEvyg
Espèces aquatiques envahissantes
Myriophylle à épi
Le myriophylle à épis (myriophyllum spicatum) est originaire d’Eurasie. Il s’agit d’une plante aquatique vivace qui est des plus envahissantes en Amérique du Nord. Elle a une capacité de reproduction spectaculaire soit par un bout de tige, les racines et son fruit. Chaque fragment coupé par des hélices de bateaux de 1 cm et plus peut produire une nouvelle plante.
Le myriophylle à épis peut produire jusqu’à 300 tiges par mètre carré et pousser dans des profondeurs allant jusqu’à 10 mètres. Elle rend le plan d’eau difficilement navigable pour les moteurs avec hélices, la baignade désagréable. En raison des nombreux inconvénients qu’il occasionne, sa présence dans un plan d’eau peut même affecter la valeur des propriétés riveraines.
Lorsqu’introduit, il est pratiquement impossible d’éradiquer le myriophylle à épis et, bien que certaines méthodes de lutte semblent efficaces localement, elles sont très coûteuses et complexes à mettre en œuvre. Ainsi, le meilleur moyen d’éviter un envahissement du myriophylle à épis au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie est de prévenir sa propagation vers de nouveaux plans d’eau! Pour ce faire, il est impératif d’éviter l’introduction de fragments de tiges via les embarcations, les équipements de pêche, les remorques ou autres équipements nautiques. À la sortie d’un plan d’eau, il est incontournable de procéder à une inspection visuelle, un nettoyage des équipements et une vidange des eaux s’y trouvant (viviers, moteur, etc.).
Voici un petit guide sur cette plante, comment l'identifier et s'en prémunir: https://drive.google.com/file/d/0ByIGL9GGg6vFWGNkRGItUTVfYWM/vie
Pour consulter le guide des bonnes pratiques en milieu aquatique dans le but de prévenir l'introduction et la propagation d'espèces aquatiques envahissantes, préparé par le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (2018), cliquez ici.
Pour consulter le guide d'identification du gouvernement du Québec, incluant des photos et des espèces similaires, c'est par ici.
À gauche une feuille typique de myriophylle à épis et à droite une feuille de myriophylle blanchissant (non envahissant)
(source: www.seagrant.wisc.edu)
Moule zébrée
Bien que la moule zébrée n'ait pas encore été identifiée dans la région, celle-ci est tout près. En effet, elle a été retrouvée dans le lac Témiscouata. De la taille d'un ongle, la moule zébrée s'accroche à toute surface submergée: quais, bateaux, prises d'eau potable, et se reproduit très rapidement. Les dommages matériels peuvent alors être très grands.
Tout comme pour le myriophylle à épis, la meilleure manière de prévenir les ravages de l'espèce est la prévention par le lavage d'embarcation et d'accessoires. La section plus haut décrit la méthode la plus efficace pour bien laver son embarcation et ses accessoires.
Source: Gouvernement du Québec
Vivipare géorgienne
La Vivipare géorgienne a été identifiée dans le lac Matapédia à l'été 2022. Cette espèce, d’environ 3.5 cm de long, se reproduit très rapidement et envahit tout l’espace des escargots indigènes du lac. De plus, ces escargots peuvent se nourrir des œufs de poissons et donc diminuer leur succès de reproduction.
Comment s’en débarrasser? Pour le moment, prévenir sa propagation dans d’autres milieux aquatiques est la seule solution. En effet, on ne connaît pas de méthode efficace pour éradiquer cet escargot envahissant. Comme pour toutes les autres espèces exotiques envahissantes s’établissant dans les plans d’eau, l’unique solution est la prévention. Pour éviter que la Vivipare géorgienne ne se transmette aux autres lacs de la région, il est nécessaire de laver votre embarcation, équipement et remorque en sortant du lac Matapédia. C’est la même procédure lorsque vous vous déplacez d’un lac à l’autre.
Comment la reconnaître?
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Elle mesure environ 3.5 cm de long
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Plutôt ronde, ses spires (les tours de coquille) sont rainurés
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Elle va du jaune au brun et est rayée brun
Source: Bernard Sietman
Vivipare chinoise
La Vivipare géorgienne a été identifiée dans le lac Matapédia au printemps 2023. Cette espèce, d’environ 6.5 à 7 cm de long, se reproduit rapidement et, comme sa cousine la Vivipare géorgienne, envahit l’espace des escargots indigènes du lac.
Comment s’en débarrasser? Pour le moment, prévenir sa propagation dans d’autres milieux aquatiques est la seule solution. En effet, on ne connaît pas de méthode efficace pour éradiquer cet escargot envahissant. Comme pour toutes les autres espèces exotiques envahissantes s’établissant dans les plans d’eau, l’unique solution est la prévention. Pour éviter que la Vivipare chinoise ne se transmette aux autres lacs de la région, il est nécessaire de laver votre embarcation, équipement et remorque en sortant du lac Matapédia. C’est la même procédure lorsque vous vous déplacez d’un lac à l’autre.
Comment la reconnaître?
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Elle mesure entre 6.5 et 7 cm de long
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Plutôt ronde, ses 6 à 7 spires (les tours de coquille) sont séparés par des sutures (lignes de contact entre les tours) proéminentes
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Elle va du vert olive au brun verdâtre ou rougeâtre
Source: L. M. Campbell Saint Mary’s University